FILUMENA de Joël Bastard, éditions Belfond

 


Bastia. Filumena, c’est une vieille dame que ses pieds font souffrir au-delà de tout, mais qui doit sortir de chez elle pour aller chercher des cigarettes et des mots croisés. Le bureau de tabac est situé à trois cents mètres de l’entrée de son immeuble, entre le bar Antoine et la boulangerie Antoine, tout près de l’épicerie Antoine. C’est-à-dire au bout de l’enfer. Filumena a choisi son heure et attend presque midi. L’heure où toutes ces dames sont affairées en cuisine, les courses dans le frigidaire et les couronnes bleues allumées sous les cocottes. En chemin, elle observe, elle s’agace, s’impatiente, souffre et se souvient.

FILUMENA, premier roman de Joël Bastard

 


FILUMENA
Joël Bastard

Date de parution : 07/03/2024

C’est le roman d'une vieille dame qui doit aller chercher des cigarettes et des mots croisés . Une odyssée de trois cents mètres, par un auteur poète et forgeron. Premier roman.

Bastia. Filumena, c’est une vieille dame que ses pieds font souffrir au-delà de tout, mais qui doit sortir de chez elle pour aller chercher des cigarettes et des mots croisés. Le bureau de tabac est situé à trois cents mètres de l’entrée de son immeuble, entre le bar Antoine et la boulangerie Antoine, tout près de l’épicerie Antoine. C’est-à-dire au bout de l’enfer. Filumena a choisi son heure et attend presque midi. L’heure où toutes ces dames sont affairées en cuisine, les courses dans le frigidaire et les couronnes bleues allumées sous les cocottes. En chemin, elle observe, elle s’agace, s’impatiente, souffre et se souvient.

Une odyssée de trois cents mètres portée par une voix irrésistible.

#corse #bastia #lupinu #versailles

JOURNAL DE LA CONTRE-CLEF de Joël Bastard, éditions Al Manar

 


avec des encres de l'auteur
Vient de paraître décembre 2023

DJÉNÉBA KONÉ Joël Bastard avec CharlÉlie Couture, Éditions Trames 2023


DJÉNÉBA KONÉ

Avec CharlÉlie Couture
Éditions Trames
25 exemplaires

2023





LES BATEAUX DE FORT LIÉDOT

J'ai découvert 20 bateaux gravés sur les murs de Fort Liédot le vendredi 17 mai 2019 à 17h grâce à Jean-Louis Cognée qui m'a fait traverser le Mexique de son enfance sur l'île (une forêt dans laquelle il jouait, arc et flèche de bois près de ce temple Inca!), et aussi incroyable que cela puisse paraître, ces bateaux gravés n'ont jamais été repérés, répertoriés, photographiés depuis deux siècles...c'est sans doute la découverte de ma vie!

J'étais en résidence d'écrivain sur l'île d'Aix en compagnie de Monique Josse (artiste), Claude Colas (artiste) et de Jef Rabillon (Photographe). Ils m'avaient invité à travailler sur un futur livre "Traces, Signes, Graffitis" sur les murs du Fort. Il y a actuellement une exposition sur notre travail dans ce Fort exceptionnel d'architecture et d'histoire(s).

                                                      Quelques bateaux...







LE CRÉPUSCULE DES BATEAUX

Je suis là, dans ce fort, depuis plus de deux siècles ! Personne ne s’occupe de moi, même me voit. Me calcule dirait des gens d’aujourd’hui, mais de quel aujourd’hui parlent-ils ? L’addition est sévère dans les escaliers de pierres, les couloirs, les salles de garde, les courtines. Tous ces noms gravés dans la molasse ! Nous sommes nombreux dans ce cas-là, après l’alcool et la solitude des nuits à courants d’air. Après les bruits de la promiscuité. Les chansons que l’on ne veut plus chanter et celles que l’on ne veut plus entendre. Les jeux de cartes jetés à terre. Quelqu’un traîne une barre de fer dans l’invisible, c’est un point d’interrogation dans la nuit noire, à travers les chemins qui rôdent autour de Fort Liédot. La barre saute de caillou en caillou, retombe avec son poids de ferraille. Le bruit devient sourd au passage des branches et de l’herbe couchée, au passage des fougères se modulent à traîner. Un bruit comme un souffle d’homme sauvage venu de la mer et de ses fourrés. La barre de fer s’éloigne à nouveau chaque nuit. On peut entendre son parcours à travers la forêt, elle se redirige vers la côte. Sont-ce des marins qui après avoir gravé des goélettes, des cotres, des ketchs, des chaloupes, des voiles auriques à la lumière de lampes tempêtes sur les murs de l’enceinte ? Les ont-ils dessinés dans la pierre pour nous faire naviguer dans cette nuit trop immobile pour nos rêves ? Et qui reprennent la mer et rejoignent La Rochelle, Boyard, Oléron ou Rochefort en terre, l’Amérique peut-être ? Avec l’ancre d’acier qu’ils traînent dans les sillons de la nuit.

...je suis en train d'écrire un livre sur cette découverte!


JEANNE NE CONDUIT PAS








Jacques Josse en parle sur Remue.net
aussi sur son site notes de lectures, infos livres, éditions... 
Carine Toly Humbert en parle sur le site Entre les lignes

DES LÉZARDS, DES LIQUEURS aux éditions Gallimard




Des lézards, des liqueurs

" Sortez le poète des ruines. Prenez ses yeux, prenez sa bouche. Retenez-le, il se noie encore et encore dans la marée bruyante des pierres. Dans la cadence intime des allusions inouïes. Enfoncez vos doigts dans ses poumons lourds de trop d'archives. Décollez les images démolies et pesantes, ni secours ni envolées, de ses respirations chroniques. Donnez-lui une chance de revenir chanter la beauté muette du jour."



Jean-Paul Gavart-Perret en parle dans Le littéraire. 
Aymen Hacen en parle dans son émission 
Entrelacs sur Radio Pays D'Hérault
La fabrique de l'écrivain 
Xavier Bordes en parle dans la revues Traversées 
Xavier Bordes en parle dans la revue Recours au poème
Jacques Fusina en parle dans Informateur Corse Nouvelle
Arthur Vauthier lit quelques poèmes du livre dans 
Françoise Bauduin en parle sur Lieux-dits
Didier Cahen en parle dans le Monde des livres
Richard Blin en parle dans LE MATRICULE DES ANGES N°200
Télérama N°3608 du 9 au 15 Mars 2019
Emmanuelle Caminade en parle sur L'or des livres

et même 

Philippe Leucks en parle en mal dans La cause littéraire
(Enfin! car j'ai toujours pensé que la critique négative faisait lire...
à commencer par le critique!)

CE SOIR NEIL ARMSTRONG MARCHERA SUR LA LUNE





 
    Patrick Devreux encres


Une seconde et tout bascule. Dans leur voiture, Saïd et Zacharie volent. Il y a l'avant, le camping sur l’île, les jeunes dont ils s’occupent, la bagarre et la course-poursuite. Il y aura l'après, au village, le rassemblement autour de l'événement lunaire que la télé relaye et qui occulte l'instant présent. Une seconde qui s'éternise et accentue le décalage entre le fait divers et le fait historique, entre les gens d'ici et ceux d'ailleurs. Une seconde pour que notre attention versatile projette dans le même plan séquence la lune qui brille pourla terre, l’homme qui la foule du pied et ceux qui rêvent de montrer à quelques adolescents le monde et ce qu'il est possible d’y faire. 



Xavier Bordes en parle dans la revue Traversées
Jacques Fusina en parle sur le site Musanostra
Jacques Josse en parle sur remue.net